Rosenhan : l’homme qui a mis la psychiatrie en PLS
Avertissement de contenu : internement en psychiatrie, maltraitance psychiatrique, mention brève d’eugénisme à la fin
Cet article est la retranscription de cette vidéo :
Bonjour et bienvenue sur ma chaîne, c’est H Paradoxæ et aujourd’hui j’espère que vous êtes bien accroché·es parce qu’on va parler de l’expérience de Rosenhan et mon dieu c’est quelque chose.
Si vous ne me connaissez pas, bienvenu, je m’appelle Alistair, et sur cette chaîne récemment j’ai commencé une série dédiée à l’autodiagnostic. Dans le deuxième épisode j’adressais brièvement la question de la fiabilité des diagnostics officiels, posés par les médecins, et du coup je me suis dit que ce serait intéressant de vous faire un petit épisode hors-série pour vous parler de l’expérience de Rosenhan qui porte exactement sur ce sujet dans le contexte de la psychiatrie.
L’expérience de Rosenhan
David Rosenhan est un psychologue américain qui a en 1973 conduit une expérience qui a fait beaucoup parler d’elle et qui a eu une grande influence sur l’évolution de la psychiatrie par la suite. Je vais d’abord vous raconter le protocole de l’expérience, comment ça s’est déroulé, et puis après on se penchera un peu sur les conclusions qui ont été tirés par Rosenhan à la suite de cette expérience.
Première partie
Au tout début Rosenhan a fait cette expérience tout seul, il est allé dans un hôpital psychiatrique et a prétendu entendre des voix pour voir si on allait le croire ou non, s’il allait être interné ou non. Il est interné et diagnostiqué dès son arrivée comme étant schizophrène.
Une fois interné il cesse de manifester ou de simuler tout symptôme et il ressortira éventuellement plus tard, mais jamais son diagnostic de schizophrénie ne va être remis en question par les psychiatres et le personnel hospitalier.
Il décide donc de proposer à 7 personnes de divers genres, âges, professions, etc., de reproduire cette expérience dans divers hôpitaux choisis pour être variés en termes de financement, de type de professionnel·les, de quantité de personnel, etc.
A chaque fois le protocole est le même : le ou la patient·e vient, prétend entendre des voix, mais ne ment sur rien d’autre à part son nom, et sa profession pour les personnes qui était médecin, pour ne pas éveiller les soupçons. Toustes vont donc décrire une vie sans rien d’anormal ou de particulièrement pathologique puisqu’iels vont décrire leur réelle vie et qu’iels ne sont pas malades.
Une fois interné·es, comme Rosenhan, iels ne feignent aucun symptôme et obéissent parfaitement aux directives qui sont données par le personnel médical. Iels ne prennent juste pas les médicaments qui leur ont été prescrits, mais le personnel médical ne s’en rendra jamais compte.
Évidemment comme iels mènent une expérience, iels doivent prendre des notes sur ce qui se passe autour d’elleux pour pouvoir tirer des conclusions par la suite. Au début iels se cachent pour faire ça, puis après iels se rendent compte que ça ne sert à rien et arrête de se cacher. Pour une bonne partie d’expérience donc, les faux et fausses patient·es ne se cachent pas pour prendre des notes, et le font en public dans les hôpitaux psychiatriques.
Toutes les personnes qui ont participé à cette expérience ont été diagnostiquées comme étant schizophrènes sauf une qui a été diagnostiqué bipolaire. Et pour aucune de ces personnes le diagnostic n’a été remis en question pendant ou à la fin de l’hospitalisation, et elles sont toutes sorties avec ces diagnostics-là. Toutes les personnes qui ont participé à l’expérience ont été internées, en moyenne 19 jours et jusqu’à 52 jours pour la personne qui a été internée le plus longtemps.
Tout ça c’est déjà pas mal intéressant, mais ça ne s’arrête pas là !
Deuxième partie
Suite aux résultats de cette expérience, un hôpital réagi en disant que chez eux ça ne se serait jamais passé comme ça. (lol) Rosenhan leur propose donc une seconde expérience : pendant trois mois Rosenhan va envoyer un ou des faux et fausses patient·es dans cet hôpital. Et pendant ces trois mois, tout le personnel de l’hôpital devra noter, pour chaque patient·e qui arrive dans le service, sur 10 la probabilité que ce·tte patient·e soit un·e faux·sse patient·e envoyé par Rosenhan.
A la fin des trois mois, l’hôpital a reçu 193 patient·es. Sur ses 193, 41 ont été considéré·es comme certainement suspects par au moins un membre du personnel médical, 23 ont été considéré·es comme certainement suspects par au moins un ou une psychiatre, et 19 ont été considéré·es comme certainement suspects par un ou une psychiatre ET au moins un autre membre du personnel de l’hôpital.
Le truc c’est que Rosenhan n’a jamais envoyé de faux ou fausse patient·e dans cet hôpital. Les 193 personnes qui sont arrivées dans cet hôpital pendant ces trois mois… c’étaient juste des patients.
Les conclusions
Avant de vous parler un peu des conclusions de cette expérience, je tiens à préciser que les dossiers médicaux des personnes qui ont participé à cette expérience ont pu dans leur grande majorité être récupérés.
Ce que ça veut dire c’est que quand on affirme que les médecins ne se sont pas rendu compte de quelque chose, ça ne veut pas juste dire : « Ils n’en ont pas parlé aux patients. » mais qu’ils ne s’en sont vraiment pas rendu compte. Parce ce qu’on peut tout à fait imaginer que les médecins des fois remarquent des choses sans le dire aux patients, mais même dans ce cas-là iels sont censé·es le marquer dans le dossier médical du ou de la patient·e. Or ici ce n’est pas le cas, donc on estime que les médecins n’ont pas remarqué la chose en question.
Conclusion 1 : Les médecins ne repèrent pas les faux et fausses patient·es
La première chose qu’on peut constater dans cette expérience c’est que quand quelqu’un mentait sur ses symptômes, les médecins ne s’en rendaient pas compte.
Ça, ce n’est pas vraiment significatif, c’est ce qu’a considéré Rosenhan et la majorité des gens qui ont lu ses conclusions. Les médecins ne sont pas censé·es suspecter leurs patient·es de mentir. J’en ai parlé un peu dans l’épisode 2, c’est quelque chose qui malheureusement arrive assez souvent, mais est aussi très dangereux.
Et ce que dit Rosenhan aussi dans ses conclusion c’est que c’est plutôt logique de prendre le risque d’essayer de soigner quelqu’un qui n’est pas malade, plutôt que de risque de refuser des soins à quelqu’un qui est malade. Et je suis plutôt d’accord avec ça.
Mais ça c’est vrai si on essaye effectivement de soigner, et si le diagnostic sert à soigner. Le problème, et c’est ce que montre aussi l’expérience de Rosenhan on va y revenir tout de suite, c’est que la psychiatrie n’utilise pas les diagnostics pour soigner mais plutôt pour pathologiser.
La première chose qu’il dit c’est que déjà, avoir un diagnostic psychiatrique et tout particulièrement un diagnostic de troubles psychotiques, ça engendre un stigmate qui est souvent assez important, mais aussi des risques au niveau légal, notamment tout ce qui est de l’ordre de la privation de droits : des risques de mise sous tutelle, et d’internement sous contrainte.
Toutes les personnes qui ont un diagnostic de schizophrénie ne subiront pas forcément ces violences, mais ça reste quelque chose qui est malheureusement assez courant.
Dans ce contexte là c’est important d’être précautionneux, et de prendre son temps avant de poser un diagnostic. Surtout que ce n’est pas du tout nécessaire de poser un diagnostic dès l’arrivée à l’hôpital, on peut tout à fait dire que l’on soupçonne potentiellement, par exemple, une schizophrénie, essayer de prendre en charge la personne et de la soigner, sans officialiser tout de suite le diagnostic. Tout ça c’est possible sans inscrire le diagnostic dans un dossier médical qui va suivre la personne toute sa vie.
Qu’on s’entende bien, poser un diagnostic est parfois très utile mais, tout particulièrement dans le contexte états-unien où il est très difficile de faire invalider un diagnostic et de le cacher dans nos démarches médicales, il est vraiment important de faire les choses correctement, parce que ça veut dire, encore une fois dans le contexte états-unien, en France c’est un petit peu différent, mais encore ça dépend des situations, qu’une personne qui a un diagnostic officiel de schizophrénie ne peut quasiment pas aller voir un médecin pour un problème de santé physique par exemple, sans que ce médecin-là deviennent au courant qu’elle est schizophrène. Et malheureusement, on le sait, les médecins ont tendance à invalider les souffrances physiques des personnes avec des troubles psys en mettant sur le dos du délire ou de la psychose, ou plus généralement des troubles psys, les problèmes physiques avec lesquels viennent les patient·es.
Et évidemment de toute façon, schizophrène ou pas, rien justifie la privation de droit.
Il ne s’agit pas de dire : « Il faut faire attention à ne pas interner des gens qui ne sont pas malades. » mais bien : « Il faut faire attention à n’enfermer personnes, schizophrènes ou pas, malade ou pas, mais dans un contexte dans lequel on sait que ce risque existe, si on décide de le prendre c’est parce que le bénéfice du diagnostic surpasse les risques que c’est de le poser. » Et ça on ne peut pas le savoir dès le premier jour d’hospitalisation d’une personne.
Conclusion 2 : La psychiatrie ne soigne pas
La deuxième chose que soulève Rosenhan c’est que les psychiatres, et plus généralement le personnel hospitalier, ne… soigne pas.
Déjà parce qu’iels passe la grande majorité de leur temps à ne pas fréquenter leurs patient·es. En moyenne le personnel hospitalier ne passait que 11,3% de son temps de travail être réellement au contact des personnes hospitalisées. C’est pas beaucoup !
Mais aussi parce que les maltraitances y sont main courante. Il parle notamment du fait qu’un certain nombre de membres du personnel frappait les patient·es s’iels osaient leur adresser la parole, ou les réveillait le matin en les insultant.
Notez que tout ça, tout ce que je viens de dire, et tout ce que je dirai encore après dans cette vidéo, ce n’est pas nouveau. Ce n’est pas Rosenhan qui l’a découvert comme ça de nulle part, puisque bien évidemment les personnes psychiatrisées le savent, et le savait déjà à l’époque. C’est juste que lui, comme il n’est pas malade et qu’il est psychologue, il a eu l’opportunité de parler de ses constatations.
Et si jamais vous vous dites que : « Ok, mais c’est les États-Unis des années 50 et ça s’est sûrement amélioré depuis. » je vous invite à aller sur twitter, où cette année une grande campagne de partage de témoignages de violences en psychiatrie s’est déroulée dans le milieu francophone sous le hashtag « La psychophobie en HP c’est ». Je vous mettrais évidemment toutes les informations dans la description si vous voulez vous informer un peu là-dessus.
Conclusion 3 : La psychiatrie fabrique des troubles psy
Et la troisième conclusion de Rosenhan, qui est aussi très intéressante, c’est que les symptômes ne mènent pas au diagnostic mais plutôt l’inverse, et ce de deux façons.
La première chose c’est qu’une fois le diagnostic posé sur les patient·es, soit dès leur arrivée à l’hôpital, l’intégralité de leur histoire personnelle était vue à travers le prisme de leur diagnostic.
Par exemple, un homme avait raconté qu’il était assez proche de sa mère enfant et qu’il s’était un petit peu éloigné en grandissant, mais qu’au contraire il s’était plutôt rapproché de son père en devenant adulte. Il avait aussi parlé de sa femme et de ses enfants en disant que globalement ça se passait très bien, même si évidemment il y avait de temps en temps quelques disputes. Donc globalement quelque chose d’extrêmement normal quoi ! Mais dans son dossier médical il n’y avait pas marqué : « Cet homme s’est rapproché ou éloigné de certaines personnes au cours de sa vie. » mais bien : « On note une grande instabilité affective. » et il n’y avait pas non plus marqué : « Il a une bonne relation avec sa femme même si de temps en temps ils s’engueulent. » mais plutôt : « Ses tentatives pour contrôler ses émotions avec sa femme sont ponctuées de colères explosives. »
C’est un exemple, mais d’une manière générale Rosenhan a constaté que tout ce qui était dit ou fait par les patient·es étaient interprété et déformé pour devenir un symptôme du diagnostic qui leur avait été posé auparavant.
Et de la même manière que leur passé était lu entièrement à travers le prisme de leur diagnostic, leur présent et leurs actions du quotidien étaient également lues de cette manière sans aucune prise en compte du contexte dans lequel ils vivaient, à savoir l’internement.
Il donne l’exemple d’un psychiatre qui, en voyant que certains patient·es venait une demi-heure en avance devant la cantine, disait que c’était bien la preuve qu’ils étaient obsédé·es par la nourriture, ce qui était un symptôme du diagnostic qu’on leur avait posé. Sauf qu’il faut bien prendre en compte que ces personnes-là elles sont internés dans un hôpital psychiatrique, et qu’elle n’ont en gros rien d’autre de prévu dans leur journée que les horaires de repas. Et forcément quand t’as rien pour t’occuper et que tu as un seul truc de prévu, tu finis par y aller en avance. Ici on interprète un comportement comme étant un symptôme du diagnostic, là où en fait il est causé par l’institution psychiatrique elle-même.
Du coup on a un diagnostic qui cause un internement, qui cause des comportements qui renforcent le diagnostic. Et ça créé une espèce de cercle vicieux où la psychiatrie créée des symptômes qui sont utilisés pour justifier l’usage de la psychiatrie et le renforcement des procédures qui ont en fait causer lesdits symptômes.
Cette troisième observation là elle est vraiment très intéressante, parce que de fait on ne peut pas vraiment reprocher aux équipes médicales de ne pas avoir vu que les patient·es faisaient semblant, surtout lorsque comme ici il s’agit de symptômes et non pas de signes cliniques ou paraclinique. C’est-à-dire qu’il s’agit de choses que les patient·es ressentent et vivent eux-mêmes, mais qui ne sont pas vraiment vérifiables matériellement par le personnel médical. On ne peut pas faire une prise de sang et voir si quelqu’un a vraiment des hallucinations.
Donc, comme on l’a dit plus tôt, il est plutôt normal que les médecins aient cru les patient·es qui venaient en décrivant des symptômes.
En revanche, le fait que les équipes médicales créent de toutes pièces des symptômes que les patient·es n’avaient pas et ne faisait pas du tout semblant d’avoir, ça c’est très inquiétant ! Notamment parce que ça veut dire que ça affecte aussi les vrai·es patient·es, puisque ce n’est pas lié au fait que les faux·sses patient·es faisaient semblant de certaines choses, puisqu’en l’occurrence iels ne faisait semblant de rien.
Et encore une fois c’est quelque chose dont les personnes psychiatrisées témoignent elle aussi, le fait que leurs comportements et leurs dires, et leurs vies en fait d’une manière générale, est constamment analysée, et si besoin déformé, pour rentrer dans le cadre des symptômes de leur diagnostic.
D’ailleurs au moment où j’écrivais le script de cette vidéo j’ai fait une pause pour aller sur Twitter, et je vous jure que c’est vrai, le premier tweet sur lequel je suis tombé c’était une personne qui parlait de la psychiatrie, et qui parlait du fait que si une femme se retrouvait dans un service de psychiatrie avec des jambes par exemple pas épilée, on allait considérer que c’était un signe de maladie mentale, que ce serait une preuve qu’elle manquait d’hygiène d’une manière ou d’une autre, donc qu’elle se laissait aller, donc qu’elle avait une maladie mentale.
Comme vous pouvez l’imaginer il y a beaucoup de choses à dire sur l’alliance entre la psychiatrie et les normes de genre, mais ce sera probablement pour une autre fois.
Ce que je trouve aussi intéressant, entre autres choses, dans cette constatation c’est que quand on parle de l’expertise des patient·es et de l’autodiagnostic on nous oppose souvent le risque d’effet barnum et de biais de confirmation, sauf que dans cette expérience on voit bien que, au moins dans le contexte psychiatrique, les médecins sont très profondément, et de manière très généralisée, soumis à ces biais, au moins autant que les patient·es… si ce n’est plus.
Et d’ailleurs, et c’est peut-être ma partie préférée de l’expérience honnêtement, là où aucun membre du personnel hospitalier n’a repéré que les faux patient·es étaient effectivement des imposteur·ices, les vrais patient·es de leur côté ont été relativement nombreux à aller voir les personnes qui participaient à l’expérience pour leur dire qu’iels les avait repéré·es et que c’était évident que c’était des journalistes.
Parce que… bah ça se voyait en fait ! Ces personnes-là n’avaient aucun symptôme et elle était tout le temps en public en train de prendre des notes sur ce qui se passait dans le service. Sauf que le personnel médical ne passait pas suffisamment de temps avec les personnes hospitalisées pour s’en rendre compte, et que tout le temps qu’iels passaient avec ces personnes-là étaient occupé à interpréter leurs comportements par le biais des diagnostics qu’iels avaient posés auparavant. Du coup forcément… iels ne se sont rendus compte de rien.
Impacte sur l’histoire de la psychiatrie
Cette expérience-là elle a beaucoup secoué la psychiatrie à l’époque, qui s’est retrouvée un peu obligée de prouver sa valeur et sa rigueur scientifique.
Ce choc a notamment influencé la rédaction du DSM-III, qui est un manuel de diagnostic psychiatrique, qui s’est beaucoup étoffé par rapport aux éditions précédentes, pour créer des catégories et des classifications qui soient plus détaillées et plus précises.
C’est aussi à ce moment-là que la psychiatrie commence à couper les ponts avec la psychanalyse, qui de fait n’est pas du tout une discipline scientifique. C’est une tendance aux États-Unis et plus globale mon en occident, mais on peut retenir quand même qu’en France c’est un petit peu différent parce que malheureusement nous sommes très très fans de la psychanalyse.
A cette époque-là la psychiatrie va essayer de prouver sa place de « vraie branche de la médecine » en remettant au goût du jour les idées de Kraepelin, un psychiatre allemand du début du XXème siècle. Le problème c’est que si Kraepelin est effectivement quelqu’un qui a travaillé à la classification des troubles psy, c’était aussi un fervent eugéniste, qui considéraient entre autres choses que le système éducatif c’était mal, parce que ça permettait aux plus pauvres et aux plus faibles de survivre, et que donc ça altérait la sélection naturelle, et que ça amoindrissait la pureté de la race.
Autant vous dire que ses idées à lui n’était pas très en faveur du soin et des droits humains d’une manière générale.
Et malheureusement on voit bien qu’encore aujourd’hui les pratiques d’institutionnalisation, et d’isolation, et d’internement des personnes avec des troubles psys ont plutôt encore le vent en poupe.
Outro
J’espère que cette vidéo vous aura appris des choses.
Je vous mets évidemment dans les annexes en fin d’article un lien pour lire les conclusions de Rosenhan en anglais, ou un bon résumé en français si jamais vous ne comprenez pas assez bien l’anglais, ainsi que des ressources complémentaires sur les autres sujets que j’ai abordé dans cette vidéo.
Si cette vidéo vous a appris des choses n’hésitez pas à la partager autour de vous, et même pourquoi pas à vous abonner.
Avant de vous laisser je tiens à vous rappeler juste rapidement l’existence de uTip qui est la plateforme sur laquelle vous pouvez soutenir mon travail et cette chaîne. YouTube c’est mon travail à plein-temps, uTip c’est l’argent avec lequel je vis donc c’est vraiment important, et j’en profite au passage pour remercier du fond du cœur toutes les personnes qui me font un don sur cette plateforme, c’est grâce à vous que je mange donc merci !
Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de journée, et à dans deux semaines !
Annexes
[EN] L’article de Rosenhan : https://www.canonsociaalwerk.eu/1971_stigma/1973%20Rosenhan%20Being%20sane%20in%20insane%20places%20OCR.pdf
[FR] Un résumé de l’expérience : https://www.cairn.info/revue-sud-nord-2009-1-page-73.htm
[EN] Sur l’influence de Kraepelin sur le DSM III : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2724409/
[EN] Sur les idées eugéniste de Kraepelin : https://ajp.psychiatryonline.org/doi/full/10.1176/ajp.2006.163.10.1710
[FR] Pour voir le hashtag LaPsychophobieEnHPCEst : https://twitter.com/search?q=%23LaPsychophobieEnHPCEst&src=typed_query
[FR] Témoignages sur des erreurs diagnostics : https://alistairh.fr/index.php/masterpost-erreurs/
[FR] Sondage sur les erreurs diagnostic : https://alistairh.fr/index.php/sondage-erreurs/
[FR, transcription en court] Un podcast où j’interviens en compagnie de Elisa Rojas (Avocate et militante handicapée) entre autres sur la question de l’institutionnalisation : https://www.jaimebienquandtuparles.com/septante-minutes-avec-elisa-rojas-alistair-houdayer-handicap-et-validisme/
[FR] Le thread que je mentionne sur les poils en HP : https://twitter.com/psssssycho/status/1327283372486496262
[FR, sous-titre automatiques] La chaîne Yamina’s life, une femme atteinte de gastroparésie (maladie de l’estomac) qui a été internée de force à de multiple reprise en psychiatrie car ont l’accusait d’être en fait anorexique, elle a de nombreuse vidéos sur ses expériences en psychiatrie : https://www.youtube.com/channel/UCtrpQQkAPLW62-sviCOzLkA
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